Stéphanie Robert

Stéphanie Robert

Il est celui qui conçoit, coordonne et réalise un ouvrage. Ce qui fait le cœur de métier de l'édition est aussi confié à des prestataires par les maisons d'édition. Une profession peu visible, mais avec des débouchés pour les rédacteurs scientifiques.

Botanique, zoologie, paléontologie, ethnologie... le photographe et plasticien catalan s'approprie et détourne les codes scientifiques pour mettre en scène ses chimères surréalistes. Ce faisant, il questionne la notion de vérité et la manipulation de l'information, avec un savant mélange d'humour, d'imaginaire et de rigueur, quasi scientifique.

« Des expériences », « Vivarium studio », « Big Bang » : depuis 2003, l'univers du metteur en scène Philippe Quesne flirte avec la science. La question centrale qui l'anime est la relation de l'homme à la nature. Sa nouvelle pièce, Big Bang, a été créée à Berlin et présentée au Festival d'Avignon cet été. Elle est actuellement en tournée en France et en Europe. Rencontre avec un auteur singulier qui puise dans la science de nouvelles sources d'inspiration.

Jeudi, 20 Janvier 2011 13:51

Édito - Sciences et arts

Dans son dernier livre La science n'est pas l'art sorti en octobre 2010, Jean-Marc Levy-Leblond porte un regard critique sur le mariage des deux disciplines, un phénomène qui n'est pas nouveau mais qui s'est intensifié ces dernières années. A première vue opposés, artistes et scientifiques s'attirent, se rapprochent, collaborent à des projets communs. Cela a même donné naissance à de nouveaux courants : l'art biotech et le bioart.

La science se diffuse mieux lorsqu'elle est belle. Les médias et les responsables de centre et musées scientifiques le savent bien. L'art ne se limite pas à la beauté mais le plaisir esthétique et l'émotion qu'il suscite sont des leviers qu'il est tentant de mobiliser pour séduire le public. L'art scientifique permettrait-il d'attirer des spectateurs qui ne seraient pas spontanément curieux des sciences ou n'est-il qu'un outil de communication pour les institutions scientifiques ?

La science intrigue, enchante, effraie parfois. Les artistes la mettent en scène ou la manipulent pour partager ces sentiments avec le public. L'art serait-il un média pour la science ? Nous verrons ce qu'en pense un médiateur.

Entre les uns qui cultivent le mystère et les autres qui veulent expliquer et faire comprendre, les tensions peuvent exister. Mais comme le dit Nabokov, le grand écrivain russe qui était aussi un entomologiste passionné, des merveilles peuvent naître de leur alliance. « Science et connaissance, art et anticipation – les deux couples qui se cachent bien des choses, mais quand ils se comprennent, rien au monde ne les surpasse ».

Les Mécaniques poétiques d'EZ3kiel est un travail artistique conçu par Yann Nguema, bassiste et graphiste du groupe EZ3kiel, lors d'une résidence au sein de l'Atelier Arts-Sciences de Grenoble. Ce travail a monopolisé chercheurs, ingénieurs et techniciens du CEA-LETI de Grenoble ainsi que des chercheurs du centre ERASME, centre multimédia du Rhône. Dix installations numériques interactives mêlant art, nouvelles technologies et musique électronique ont vu le jour. L'exposition qui en découle est désormais en tournée dans les musées de sciences ou centres d'art nationaux de septembre 2010 à juin 2011.

Ils ont troqué les pinceaux et la toile de lin pour les boites de Pétri et les algorithmes. Ils placent la science au cœur de leur démarche artistique, comme matériau et comme sujet d'exploration.

L'artiste japonaise Sachiko Kodama utilise les propriétés magnétiques de nanoparticules pour créer de fascinantes sculptures liquides et mouvantes.

Dans le livre Curieuses histoires de la science - Quand les chercheurs se trompent, Jean C. Baudet nous invite à un amusant voyage dans l'histoire des sciences, en explorant une facette inconnue. L'histoire de ceux qui se sont trompés.

Lundi, 29 Août 2011 12:35

Lascaux et plus si affinités

Le tourisme scientifique se décline aussi en région. Musées, sites naturels ou archéologiques, centres de découverte scientifiques ou industriels attirent les vacanciers à la recherche de savoirs et de culture. Certaines régions investissent dans la valorisation de ce tourisme à travers l'édition de guides et la mise en réseau des acteurs. C'est le cas en Dordogne où la Vallée de la Vézère concentre en quelques kilomètres un nombre impressionnant de sites préhistoriques d'intérêt mondial. Ici, la valorisation passe par la médiation.