La médiation des sciences s'allie à la science-fiction pour réfléchir aux contextes complexe qui les entourent.

Les revues scientifiques offrent des dizaines d'images plus belles et colorées les unes que les autres dont je suis moi-même friande. Mais cette beauté est un piège. Pas de légendes, pas d'informations, cette image séduit sans faire son boulot. Je crois avoir appris quelque chose, mais il n'en est rien. Je ne suis pas capable de décrypter seule les images de sciences.

Les scientifiques y arrivent mais ils sont les seuls à avoir les clés du déchiffrage pour établir leurs théories. Ces gardiens du savoir en gardent jalousement le mystère. Et oui, pour comprendre il faut bosser, ça ne nous tombe pas tout cuit dans le bec ! Il faut retrousser ses manches, et chercher des informations complémentaires.

Car il en faut des connaissances pour comprendre une image ; avec l'arrivée de l'informatique, tout s'est complexifié. Elles passent par des dizaines d'étapes de modifications après la prise du cliché, et sont mises en scène comme au théâtre. Du coup,elles qui semblent si accessibles au premier abord sont plus mystérieuses que l'on pense.

En médiation des sciences l'image est primordiale. Elle doit absolument avoir un sens. Trouver une image belle n'a rien de mal en soi, mais le public doit réaliser qu'une image avant d'être attirante et séduisante a une mission : apporter du savoir.

Un dossier pour une image des sciences qui se doit d'être bien plus que jolie.

Les médias scientifiques présentent tous les mêmes invités. Cela ne donne-t-il au public une image faussée du scientifique  ?

La médiation des sciences utilise de multiples voies pour vulgariser les savoirs scientifiques. Une tendance consiste à associer les sciences aux loisirs pour donner des thématiques telles que « Sciences et cuisine » ou « Sciences et arts ». Ils forment ainsi un mariage plus ou moins heureux.

Cette fin d'année 2013 marque également la fin de l'année de la Culture pour Marseille Provence 2013 (MP 2013). MP 2013 a tenté depuis janvier de lier sa propre histoire aux sciences au travers de différentes manifestations.

D'ici 2025, Strasbourg s'engage à créer des lieux qui permettent de renforcer la ville économiquement, mais aussi socialement. L'EcoCentre 2.0 Malraux n'est que la première pierre du projet. A terme, que vont apporter ces changements au paysage strasbourgeois ?

Les CCSTI intensifient la confusion du public. La dépendance envers leur financeur serait trop importante pour qu'ils délivrent une information totalement objective.

Le centre des sciences Copernic de Varsovie (CSC), expérimente et innove avec son exposition « RE : génération ». Depuis deux ans, grâce à une exposition originale et participative, il répond aux interrogations et doutes qu’ont les jeunes adultes. « Découvre toi-même » est le message de cette exposition, plutôt surprenante.