Nadia Soufi

Nadia Soufi

Fournir à un large public les outils de s'intéresser, de comprendre et d'aimer les sciences: voici un de mes objectifs. C'est donc naturellement que, titulaire d'une licence en sciences du vivant, je prépare un master de communication scientifique.

Jeudi, 12 Décembre 2013 13:43

Le marketing s'invite au musée

Le marketing s’est durablement installé dans les musées de science. Dans une tendance où la prise en compte des publics est un aspect clé dans la médiation des sciences, certains professionnels s’en méfient.

Mercredi, 11 Décembre 2013 22:06

"Les collections ne parlent pas d'elles-mêmes"

Conservateur du patrimoine scientifique et directeur du Museum d'Histoire Naturelle du Havre, Cédric Crémière revient sur l'importance de la préservation du patrimoine scientifique en médiation des sciences.

Mercredi, 11 Décembre 2013 21:37

"L'image a des possibilités infinies"

Rencontre avec Catherine Allamel-Raffin, philosophe des sciences qui étudie les rapports complexes de l'image en science.

Mercredi, 04 Décembre 2013 14:02

Le téléthon : machine médiatique ?

Paillettes, larmes et argent sur un fond de scandale, voici ce qui définit le monde du téléthon, manière discutable de médiatiser certaines maladies.

En septembre 2012, PlosOne a publié une étude dirigée par François Gonon de l’Université de Bordeaux, sur la fiabilité des publications les plus médiatisées. Elle porte sur la médiatisation du syndrome de l’hyperactivité (TDAH).

L'étude a relevé 47 publications sur le TDAH, rapportées dans 347 articles de presse. A partir de ces données, les chercheurs ont établi le « top 10 » des publications les plus médiatisées. Leurs conclusions se sont avérées décevantes et remettent en cause la compétence des journaux scientifiques. En effet, 7 études sur 10 sont des études initiales, basées sur les analyses préliminaires, dont 6 ont été par la suite réfutées ou atténuées.  Sur les 3 dernières études, 2 seulement ont été confirmées.

Ce constat est alarmant. Il suggère que les publications les plus médiatisées en recherche biomédicale portent sur des études initiales bien moins fiables. Les médias ne se focalisent que sur les études acceptant les facteurs neurologiques et génétiques comme seules origines du syndrome. En omettant d’indiquer que les premières études soutenant les causes neurologiques et génétiques du TDAH, ont pour la plupart été critiquées, le lectorat est privé d’informations sur l’importance d’autres facteurs, tels que l’environnement.

Ce biais médiatique représenterait une cause majeure de distorsion de l’information vers le grand public et soulève la question de la confiance que ce dernier peut accorder à l’information scientifique.