Lucile Pommier

Lucile Pommier

Étudiante en Master « Communication Scientifique » à Strasbourg. Cette formation rassasie ma curiosité des sciences et ainsi j'intègre les milieux qui m'attirent : ceux de la culture et de la communication.

Jeudi, 22 Août 2013 00:00

L’éducation selon TED

Après ses conférences novatrices pour lesquelles elle est mondialement connue, la fondation TED décide de révolutionner l'éducation.

Lundi, 03 Décembre 2012 18:13

Une exposition pour les Minots

Pour son exposition Mondo Minot, le CCSTI La Rotonde a choisi un public boudé par le milieu de la culture scientifique : les tout-petits.

Mercredi, 21 Novembre 2012 15:45

Edito

« Une guerre fratricide va-t-elle éclater dans le monde de la culture scientifique ? » : voilà la question que pose Philippe Chavot, maître de conférences à Strasbourg. Les Centres de Culture Scientifique, Technique et Industrielle (CCSTI) ont  bien du souci à se faire ! Premiers interlocuteurs entre la science et le public en région, ils doivent cohabiter avec l'ensemble des acteurs du milieu. Un parfum de concurrence flotte aujourd'hui dans l'air...

Premier problème, les CCSTI n'ont pas tous la même taille. Certains comme Cap sciences emploient plus de 100 agents - et je ne parle pas d'Universcience ! Ils tirent à eux toute la couverture, financements et reconnaissance, face à des structures modestes de deux employés comme Récréascience ou S[Cube]. Mais ce n'est pas la taille qui compte. Ils ne font pas la même chose et certainement pas de la même façon.

Autre problème, l'émergence des services de culture scientifique des universités. Dans leur Club de l'enseignement supérieur de la recherche, ils se disent « Agir en synergie avec les CCSTI ». De toute façon les universités ont déjà bien à faire avant de marcher sur les plates-bandes de ces derniers. Elles n'adoptent pas le même positionnement. Seul bémol, comme pour toute structure dépendante d'une institution : l'objectivité.

Finalement, pourquoi ne pas laisser la place à tout le monde ? Comme le résume si bien Arnaud Zohou, directeur du CCSTI La Rotonde : « Plus on est de fous, plus on rit ! ».

Mercredi, 14 Novembre 2012 10:20

Congrès de l’AMCSTI 2013

Au-delà du débat sur la thématique annuelle, le congrès de l'AMCSTI est un lieu de partage entre professionnels sur la culture scientifique, technique et industrielle.

Mercredi, 14 Novembre 2012 09:40

Les éthylotests malmenés

Rendu obligatoires par décret, les éthylotests provoquent l'indignation des associations qui s'interrogent sur leur fiabilité et leur fin de vie.

La géométrie fractale s'infiltre jusque dans les expositions d'art.

De nos jours, des artistes comme Jérémie Brunet se servent pour leur œuvres d'objets mathématiques complexes : les fractales. Ces figures redondantes dans la nature, où les plus petits motifs sont une répétition infinie du tout, prennent du galon dans notre paysage artistique. Dans son exposition « Comme dans un rêve... », Jérémie Brunet propose de voyager dans l'univers mystérieux des fractales en trois dimensions (Chaine Youtube de Jérémie Brunet). Pour ses créations, c'est un logiciel qui dessine les figures à partir de savants calculs. Voila que les mathématiques tirent les ficelles d'un art psychédélique.

Les fractales sont des figures qui présentent une autosimilarité. Même en plongeant profondément dans l'image, le motif de départ se retrouvera. Le chou romanesco en est un exemple : la découpe de ce légume fait apparaitre de petits choux en tout point identiques à l'ensemble. Et l'expérience peut se répéter encore et encore! Les figures de géométrie fractales sont dessinées grâce aux résultats générés par une fonction mathématique que l'on répète infiniment. Pour Gilles Stupfler, doctorant en mathématiques à l'Université de Strasbourg, « La géométrie fractale est à la fois mystérieuse, compliquée et en même temps très intuitive puisqu'elle est construite à partir de mathématiques relativement simples que l'on répète ».

Le terme fractal a été inventé par Benoit Mandelbrot dans les années 1970. Ce brillant mathématicien a privilégié la description graphique avant d'en associer les formules mathématiques. C'est cette représentation visuelle des mathématiques qui lui a fait prendre conscience de l'autosimilarité des formes de la nature (Voir conférence de 28 juin 2000 à l'Université de tous les savoirs, « L'anneau fractal de l'art à l'art à travers la géométrie, la finance et les sciences »).

La ramification des vaisseaux sanguins, le battement du cœur, la forme des nuages, ou encore l'assèchement d'un fleuve sont tout autant de structures décrites mathématiquement comme fractales. Alors que la nature parait si complexe et aléatoire, les sciences ont vu s'y faufiler une succession de schémas rigoureux. Ces mathématiques donneraient-elles la clé d'une partie du mystère de la nature ?

Les fractales décrivent tellement bien la nature qu'elles sont utilisées en création graphique. Des paysages donnant une parfaite illusion d'authenticité sont alors imaginés de toute pièce. C'est ainsi que Jérémie Brunet compose ses œuvres 3D. Il ne s'est pas contenté de copier la nature mais cherche à plonger ses admirateurs dans un nouvel univers. Les fractales ne sont qu'un exemple de l'engouement pour l'art mathématique. Le design rassurant de la géométrie combiné à l'énigme fractale attirent l'œil. « Les gens prennent conscience avec cet art que les mathématiques ne sont pas que théorie mais qu'elles peuvent aussi avoir des applications concrètes » commente Gilles Stupfler, « les mathématiques aussi peuvent être belles ! ». Voila comment l'art et les mathématiques, que tout semble opposer, se croisent au détour du mystère des fractales.