Jean-Doïc Wozniak

Jean-Doïc Wozniak

Issu d'une Licence pluridisciplinaire (axée Biologie, Géologie, Physiologie), mon intérêt pour le partage du savoir a trouvé sens dans ma formation en Master de Communication Scientifique. J'affectionne la Zoologie, la Santé-Médecine, les Sciences de la Vie...

Jeudi, 23 Février 2012 16:58

Frédéric Zinck, communicant polyvalent

rubriques - portrait

Responsable du pôle web à l'Université de Strasbourg (UDS), journaliste scientifique, est aussi présentateur sur UTV : la web télévision de l'Université de Strasbourg.

Depuis 2011, Frédéric Zinck est Responsable du pôle web du service de communication de l'Université de Strasbourg. Il y coordonne le déploiement des sites web de l'Université affiliés au site mère « unistra.fr ». Via le web, Frédéric Zinc met en avant l'ensemble des productions réelles qui se déroulent à l'Université. « Il s'agit de faire parler des composantes, mais aussi des colloques, des conférences et manifestations avec les entreprises... toujours sous l'égide de l'Université ». Plus précisément, il sélectionne la stratégie et choisit quels outils vont être déployés : sites d'événementiels, pages et programmes Facebook, mais aussi Intranet. Le déploiement doit être en cohérence avec l'image et les fondements de l'Université de Strasbourg : formation, recherche et culture scientifique.

Frédéric Zinck a obtenu le poste de responsable du pôle web de l'Université grâce à « sa connaissance du clic » et dans la continuité du travail qu'il a effectué sur les réseaux sociaux pour la manifestation « Savoir(s) en commun » de l'Université de Strasbourg.

Depuis 2007, il était chargé du projet « Savoir(s) en commun », à savoir : animateur, concepteur et « chef d'orchestre » d'une des manifestations de culture scientifique les plus innovantes. Favoriser le dialogue entre savants et profanes par le biais de colloques, de conférences ou de tables rondes, mais également d'expositions ou de spectacles était sa marque de fabrique. Il a occupé ce poste pendant 4 ans.

La polyvalence est pour Frédéric Zinck une aptitude essentielle à l'exercice d'une profession dans la communication. « Vous n'êtes pas un programme informatique qui ne sert qu'à une seule chose, on vous embauche surtout pour vos plus-values personnelles et à l'heure actuelle, tout poste de communicant est multiprojets, multifonctions, multicompétences. [...] Je cumule plusieurs fonctions et ça prend beaucoup de temps : alors, je compartimente ! » Sourit-il.

Frédéric Zinck est aussi journaliste scientifique indépendant, notamment pour «Savoir(s)», le magazine d'informations de l'Université de Strasbourg. « J'ai toujours écrit, j'ai toujours utilisé le Net... la pige, cela me permet de garder la main et met aussi du beurre dans les épinards ».

Dans ses nombreuses activités, c'est le partage autour de la connaissance qui intéresse et motive Frédérick Zinck. « Savoir(s) en commun » tout comme l'émission « Ni Vu Ni Connu » qu'il anime en sont des exemples. Les chroniques « Ni Vu Ni Connu »  donnent l'occasion aux étudiants de présenter leurs points de vue lors d'un échange sur une actualité scientifique. « Pour moi c'est un moment de plaisir partagé. Les émissions sont faites pour soutenir les étudiants de communication scientifique en leur proposant de s'initier à parler devant les caméras », précise Frédérick Zinck.

Dans son métier situé à l'université, milieu de savoirs et de connaissances, c'est la rencontre avec les acteurs et les professionnels qui l'enthousiasment. Frédéric Zinck a ainsi choisi un parcours polyvalent au carrefour des sciences, car son idée professionnelle était de « rouvrir l'entonnoir du cursus universitaire afin de toucher à tous les domaines, ce que permet la vulgarisation des sciences ».

Jeudi, 23 Février 2012 14:24

Campagnes alimentaires quel résultat ?

Des études expliquent la faible efficacité de l'étiquetage nutritionnel présent sur 80 % des produits et de 11 ans de campagnes informationnelles censés améliorer l'alimentation pour une meilleure santé. Tandis que l'obésité et les maladies cardiovasculaires demeurent des problèmes majeurs de santés publiques.

La Direction générale de l'alimentation (DGAL) et l'association de consommateurs CLCV révèlent que plus de 56 % des consommateurs lisent rarement ou jamais les tableaux nutritionnels sur les étiquettes et près de 80% souhaitent que l'étiquetage soit simplifié. « Sans connaissances à ce sujet, on ne sait pas quoi en faire. On voit qu'un produit pour 100g d'aliments a 20g de graisses, moi je sais que c'est trop, mais la personne qui lit ceci, si elle n'a pas eu d'explications, qu'est-ce qu'elle en fait ? » s'interroge Dr Clarac, nutritionniste. « L'étiquetage est, une bonne chose si, par les médias, la lecture, l'éducation thérapeutique, les consommateurs comprennent petit à petit de quoi ils doivent tenir compte. Mais d'après les études DGAL/CLCV, près de 77% des consommateurs souhaiteraient voir le mot « lipides » remplacé par « matières grasses » : « 0 % de matières grasses » est une des seules informations considérées comme compréhensibles.

Les campagnes d'information et l'étiquetage nutritionnel sont adressés à toute la population, or leurs impacts sont faibles : elles atteignent surtout une population qui sait exploiter ces indications alimentaires, car elle s'est elle-même déjà informée. Plusieurs études épidémiologiques (notamment obépi 2009) révèlent que l'obésité est inversement corrélée au niveau d'instruction mais également aux revenus des foyers.

Les populations défavorisées font face à des préoccupations autres que la qualité de leur alimentation. Les messages de prévention ne sont pas une priorité. « Manger 5 fruits et légumes par jour, actuellement avec la crise, il y a des familles qui n'ont pas les moyens », constate Dr.Clarac. Les messages des campagnes nutritionnelles n'atteignent pas les représentations de l'alimentation de ces populations. De mauvaises habitudes alimentaires restent ainsi solidement ancrées.

L'information nutritionnelle est efficace si elle est intégrée à une démarche spécifique ciblée sur un individu ou groupe homogène. À long terme, les modifications de comportement induites par les campagnes préventives sur les classes aisées « pourraient se généraliser au sein de la société par diffusion d'un modèle culturel plus valorisant » selon Laure Souliac Chef du Bureau du pilotage de la politique de l'alimentation au ministère de l'Alimentation.

En outre, « des ateliers où la population est dans l'action et peut réfléchir sur ses choix alimentaires seraient à développer » selon Dr Clarac. Le concept d'ateliers cuisine existe déjà dans certaines villes comme à la Clinique St-Yves de Rennes où des ateliers participatifs sont dispensés à des patients admis pour surcharge pondérale ou réadaptation cardio-vasculaire.

Des actions de communication qui visent à créer des micros changements par une stratégie de petits pas sont préférables, «elles conduisent à des modifications cumulatives et durables des comportements alimentaires » selon Mme Souliac.

Vu les difficultés de correction des comportements alimentaires et des connaissances nutritionnelles des consommateurs, des accords d'amélioration de l'offre alimentaire  s'installent parallèlement aux campagnes d'éducation nutritionnelle.


Après un DEA de neuropsychologie, et un doctorat de neurosciences, Mme Ludes-Fraulob intègre le Musée Zoologique de Strasbourg en 2001. Depuis 2003, elle est chargée de collection muséal.

Samedi, 07 Janvier 2012 00:00

Une « Contagion » Mondiale

 Après le H5N1 et le H1N1 voici le MEV-1, en collaboration avec une équipe de chercheurs et une distribution remarquable, Soderbergh vend sa Contagion.