Juin. Il y a comme un parfum de vacance qui flotte dans l'air. Les magazines affichent en Une les dernières tendances pour chasser les kilos en trop. Méthode Dukan, méthode Cohen, régime Montignac..Avant de s'éclipser au soleil, impossible d'échapper au battage médiatique des «régimes d'été». En parallèle, les comportements alimentaires sont devenus un enjeu de santé public majeur. À l'image du Plan National Nutrition Santé, l'État investit des sommes colossales pour faire en sorte que les français aient les bons réflexes en matière d'alimentation (manger 5 fruits et légumes par jour, etc).
Le résultat produit, c'est une masse ingérable d'informations et de conseils nutritionnels pour les consommateurs. Et suivant la source de l'information (entreprise pharmaceutique, médecin, État...) les messages délivrés sont parfois contradictoires. Des termes comme «protéine» ou «calorie» ont beau faire partie du langage commun, le grand public ne sait pas vraiment ce qu'ils signifient. C'est la conséquence d'un marketing nutritionnel fort qui entretient la confusion. En témoigne les étales des pharmacies qui regorgent de produits amincissants en tous genres, lesquels disent pourtant s'appuyer sur notions scientifiques pour vous faire maigrir...
Sous l'angle de la médiation, la rédaction du Grand Public a voulu cerner le phénomène. Quel est l'avis des médecins spécialistes des questions de nutritions. Quel effet produisent ces façons de communiquer sur la nourriture ?