Nous y voici : Décembre!
Je peux déjà sentir, dans le salon, la bonne odeur de pain d'épice. Ecouter le crépitement des flammes dans la cheminée où nos chaussettes rouges et blanches attendent patiemment d'être remplies. Noël et ses réjouissances approchent avec les traditionnelles guirlandes de lumières et me replongent en enfance : le fumet qui s'échappe des petits Bredeles de grand-mère, l'odeur si caractéristique de la pipe de grand-père sublimé par un bon vin chaud à la cannelle. C'est aussi l'occasion de (re)voir (encore) les récits de Sissi impératrice installé confortablement au chaud dans mon canapé.
Le dernier mois de l'année est celui qui permet tous les petits extras, et autres à-côtés. De toute façon, je prendrai de nouvelles et bonnes résolutions pour l'année qui arrive...
La magie de noël n'est pourtant plus ce qu'elle était. Depuis quelques années maintenant, je suis inondé de «messages de préventions». Grâce à ces derniers, je sais qu'il ne faut pas «manger trop gras, trop salé ou trop sucré», je vais donc éviter les Bradeles de grand-mère. Je n'inviterai pas non plus grand-père car «lorsqu'il fume, je fume aussi».
N'y aura-t-il plus d'ivresse? D'à-côté? Et sans doute le pire dans tout cela : pour préserver ma santé, Sissi sera-t-elle remplacée par une simple activité physique?
Ce mois-ci, notre dossier «Les messages de prévention, un outil de médiation scientifique?» lèvera le mystère sur cette médiation pour que Noël puisse garder le sien.