24h de science autour du monde

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Il est toujours midi quelque part. C’est le fil rouge du Festival Science Frontières. Depuis 2011, cet événement propose à l’automne un tour du monde des innovations scientifiques et écologiques en 24 heures de vidéo live.

 

« 24 heures sur la Terre » est le nom d’une émission diffusée en direct de Marseille dans le cadre du Festival Science Frontières, sur le site de Terre TV ainsi qu’une vingtaine d’autres sites partenaires. Sous la forme d’interviews, de débats et de tables-rondes, elle présente des travaux récents sur lesquels œuvrent chercheurs, consultants et représentants d’entreprises dans un grand nombre de pays.

Le Festival Science Frontières s’emploie à faire découvrir de grands thèmes scientifiques tels que « l’infiniment petit » en 2012 et « les villes du futur » en 2013. Ceux-ci sont traités sous divers aspects : la biodiversité, l’économie alternative et le développement durable, parmi d’autres.

Les thèmes abordés sont encore alimentés par de nombreuses recherches en cours, et évoluent au fil des tâtonnements réalisées par des entreprises innovantes ou des laboratoires de recherche. En effet, le développement technologique des pays en voie de développement, mais aussi le « recyclage » des villes des pays développés, nécessite l’élaboration de nouvelles techniques innovatrices.

Le Festival, comme l’émission, veulent briser les frontières en allant voir ce qui se fait chez le voisin comme de l’autre côté de la planète. En effet, même si les problèmes rencontrés sont souvent similaires, chaque pays fait face à ses propres barrières et ses propres priorités. Les innovations scientifiques sont à confronter avec les contraintes politiques et économiques de chaque région du globe. Depuis des années, des organismes comme l’IRD, l'ADEME, le Ministère de l'Environnement ou l'INSERM envoient chercheurs et spécialistes aux quatre coins du monde pour s’informer, s’inspirer et s’appuyer sur de nouvelles pratiques.

Le Festival Science Frontière tente de montrer les bénéfices à tirer d’une collaboration internationale de scientifiques. Leur prise de position est claire : il est possible de chercher ensemble des solutions futures aux grands problèmes d’environnement.

Marion Wesely

Après un Master 1 en Ecologie – Environnement, je fais à présent partie du Master Communication Scientifique de l’Université de Strasbourg, afin de mettre en application mon intérêt pour l'écriture et les cultures scientifiques et numériques.

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